
Dans un coin reculé de l’est de la République démocratique du Congo, sur le site de réfugiés de Mulongwe, Francine Wamahoro, 35 ans, continue de se battre pour l’avenir de sa famille. Réfugiée burundaise depuis 2020, elle vient de mettre au monde son septième enfant dans des conditions difficiles, mais avec courage et dignité.
C’est au centre de santé Muungano, appuyé par AFPDE, que Francine a donné naissance à un petit garçon en parfaite santé : Mudandaza, 3,5 kg. Ce centre, essentiel pour la communauté réfugiée, n’en est pas à sa première rencontre avec Francine : en 2022, elle y accouchait déjà de Joseph, son sixième enfant.
« Ici, nous sommes traitées avec respect. Les accoucheuses sont dévouées, elles ne nous abandonnent jamais, même en cas de complications.
Elles appellent une ambulance pour nous transférer à l’hôpital si nécessaire », confie-t-elle avec émotion.
Francine exprime une profonde reconnaissance envers l’AFPDE, une ONG congolaise fondée par des femmes, qui depuis des années œuvre sans relâche pour améliorer les conditions de vie des populations déplacées. L’organisation a non seulement construit et équipé le centre de santé, mais elle en assure aussi l’approvisionnement mensuel en médicaments. Tous les soins y sont gratuits, y compris les accouchements.
« Sans cette aide, je ne sais pas ce que nous serions devenus. Depuis 2015, l’AFPDE est à nos côtés. Elle ne nous a jamais laissés tomber. »
Mais derrière cette lueur d’espoir, la réalité reste alarmante. La crise humanitaire au camp de Mulongwe ne cesse de s’aggraver. Francine tire la sonnette d’alarme : cela fait maintenant plus de sept mois que les réfugiés ne reçoivent plus de rations alimentaires.
« Nous avons faim. Le HCR ne nous distribue plus rien.
On survit comme on peut, mais si l’AFPDE venait à manquer de moyens à son tour, ce serait une tragédie.
Ce serait comme vouloir que tous les réfugiés meurent en une seule journée. »
Ce témoignage poignant rappelle que, derrière les chiffres, ce sont des vies humaines, des femmes, des enfants, des familles entières qui dépendent du soutien humanitaire. L’engagement des organisations locales comme l’AFPDE reste crucial pour offrir aux réfugiés non seulement des soins, mais aussi une forme de dignité et d’espérance.
Nel campo profughi di Mulongwe, nell’est della Repubblica Democratica del Congo, Francine Wamahoro, 35 anni, continua a lottare per il futuro dei suoi figli. Rifugiata burundese dal 2020, ha appena dato alla luce il suo settimo bambino, in condizioni estremamente difficili ma con straordinaria forza.
Il parto è avvenuto presso il centro sanitario Muungano, sostenuto da AFPDE, un’organizzazione locale impegnata a garantire assistenza sanitaria gratuita ai rifugiati. Il piccolo Mudandaza è nato sano, con un peso di 3,5 kg.
Non è la prima volta che Francine si affida a questa struttura: già nel 2022 aveva partorito qui il suo sesto figlio, Joseph.
« Siamo accolti con rispetto. Le ostetriche ci assistono fino alla fine, anche in caso di complicazioni.
Se serve, chiamano subito un’ambulanza per trasferirci all’ospedale di Baraka », racconta Francine con gratitudine.
L’AFPDE gioca un ruolo fondamentale nella vita dei rifugiati del campo: ha costruito e attrezzato il centro, fornisce medicinali ogni mese e copre tutte le spese mediche, inclusi i parti.
« Dal 2015 questa organizzazione non ci ha mai lasciati soli. Senza di loro, non so come sopravvivremmo », dice Francine.
Ma dietro questo piccolo spiraglio di speranza, la situazione umanitaria resta critica. Il campo di Mulongwe affronta una crisi sempre più grave.
« Non riceviamo più le nostre razioni alimentari da oltre sette mesi. L’UNHCR non ci aiuta più.
E se anche l’AFPDE fosse costretta a fermarsi, sarebbe una catastrofe per tutti noi », avverte Francine.
La sua storia ci ricorda che, oltre le statistiche, ci sono persone reali che lottano ogni giorno. Il lavoro delle organizzazioni locali come l’AFPDE è essenziale per garantire non solo cure, ma anche dignità e speranza a migliaia di rifugiati.
Im Flüchtlingslager Mulongwe im Osten der Demokratischen Republik Kongo kämpft Francine Wamahoro (35) unermüdlich für das Überleben und die Zukunft ihrer Familie. Die burundische Mutter von sieben Kindern lebt seit 2020 mit ihrem Ehemann und ihren Kindern im Lager. Kürzlich brachte sie ihren jüngsten Sohn, Mudandaza, gesund zur Welt – unter schwierigen Bedingungen.
Die Geburt fand im Gesundheitszentrum Muungano statt, das von der AFPDE unterstützt wird. Das Neugeborene wog 3,5 kg und ist wohlauf.
Francine kennt das Zentrum gut: Bereits 2022 brachte sie dort ihren sechsten Sohn, Joseph, zur Welt.
„Wir werden hier mit Würde behandelt. Die Hebammen kümmern sich fürsorglich um uns – bis zur letzten Phase der Geburt.
Bei Komplikationen rufen sie sofort einen Krankenwagen, um uns ins Krankenhaus von Baraka zu bringen“, erzählt sie dankbar.
Die AFPDE hat nicht nur das Zentrum gebaut und ausgestattet, sondern sichert auch die monatliche Versorgung mit Medikamenten. Alle Behandlungen – auch Geburten – sind kostenlos.
„Seit 2015 unterstützt uns diese Organisation. Ohne sie wären wir völlig auf uns allein gestellt“, sagt Francine.
Doch trotz dieser medizinischen Unterstützung ist die Gesamtsituation im Lager dramatisch. Francine spricht offen über die wachsende Notlage:
„Seit über sieben Monaten erhalten wir keine Lebensmittelrationen mehr. Das UNHCR gibt uns nichts mehr.
Wenn jetzt auch noch die AFPDE ihre Hilfe einstellen müsste, wäre das eine Katastrophe.
Es wäre, als würde man wollen, dass wir alle auf einmal sterben.“
Ihr bewegendes Zeugnis macht deutlich, wie lebenswichtig medizinische Versorgung in Flüchtlingslagern ist – und welch entscheidende Rolle lokale Organisationen wie die AFPDE spielen, um den Geflüchteten Hoffnung, Schutz und ein Mindestmaß an Würde zu ermöglichen.

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